Cette petite voix intérieure est plus proche de notre inconscient que de notre conscient, car nous avons du mal à entendre et à intercepter ce flux de messages quasi permanent.
Ainsi la plupart d’entre nous ont du mal à gérer cette communication silencieuse et complètement intériorisée. De nombreuses personnes se sentent même impuissantes face à l’intensité des pensées émises par leur petite voix intérieure.
Si nous prêtons vraiment attention, nous pouvons de temps en temps percevoir que nous ruminons une pensée, surtout lorsqu’elle est négative et qu’elle nous blesse durablement et de façon répétitive. Mais le plus souvent nous les subissons, sans y prêter attention. Nous acceptons ce torrent d’informations car ces pensées silencieuses sont tellement fréquentes. (plus ou moins une rumination par seconde) que nous finissons par céder et que nous réagissons alors inconsciemment à de nombreux messages automatisés et totalement intériorisés. Car n’oubliez pas, vous êtes les seuls à entendre cette petite voix intérieure.
De nombreuses personnes tombent dans des mécanismes addictifs afin de fuir leur petite voix intérieure lorsqu’elle est trop négative, car le mécanisme des pensées automatisées est trop répétitif. Ces personnes essayent de trouver ou de s’accorder un moment de répit, un espace de liberté, une façon de lâcher prise, pour échapper à leurs pensées négatives intériorisées. Notre conscience veut aller vers le bien-être et nos pensées pré-conscientes se dirigent dans l’autre direction. L’addiction semble alors le moyen inconscient de fuir cette contradiction intérieure. Notre petite voix intérieure imagine alors des moyens de combler notre manque de bien-être. L’addiction semble être un moyen de contourner nos combats intérieurs.
Mais personnellement, la forme d’addiction qui me semble la plus répandue est sans doute l’activation de nos propres pensées : le fameux lâcher prise.
Notre cerveau semble tourner trop vite, il s’emballe tout seul. Il peut même lutter contre lui même, souvent sous la forme de la culpabilité.
Personne nous a expliqué que nous pourrions ressentir un jour une forme de conflit intérieur entre nos pensées conscientes et inconscientes. De nombreux thérapeutes évaluent notre conscience à 10% et notre inconscient à 90%. Visiblement, ce discours intérieur agit sous forme de pensées inconscientes et répond à ces conflits cachés que nous devons accepter de voir un jour, afin de commencer à travailler dessus.
«Par la pensée tout est possible.» Leslie Kaplan
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En hypnothérapie, nous travaillions sur la gestion des pensées négatives intériorisées. L’hypnothérapeute vise à aider la personne souffrante à se libérer de sa culpabilité et de ses émotions douloureuses.