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Le bien-être est-il accessible durablement ?

Les recherches sur le cerveau nous prouvent que nous sommes plus attirés par les événements négatifs que positifs. Aussi nous découvrons que nous avons plus de facilité à mémoriser les souvenirs traumatisants plutôt que les moments pétillants de notre vie.
Il apparaît que notre cerveau est programmé pour se concentrer davantage sur le négatif.

Pour donner un exemple, la psychologue Valeria Sabater nous explique les travaux de recherche réalisés à l’Ohio State University.
Si l’on nous montre une photo avec deux personnes en train de s’embrasser et une autre avec ce même couple blessé et en mauvais posture, nous nous souviendrons davantage de cette dernière. Le cerveau enregistre en effet une plus grande activité électrique
face aux événements négatifs. Cela génère par ailleurs un plus grand impact sur notre mémoire.

Pourquoi en est-il ainsi ?

C’est le résultat de 7 millions d’années d’évolution qui ont forgé la structure de cette programmation neurologique.
Notre désir de survivre a toujours été un besoin essentiel pour nous permettre d’être toujours présent sur terre. Si l’être humain n’avait pas orienté son cerveau pour se protéger et détecter les menaces de l’environnement, il est fort probable qu’une autre espèce nous aurait remplacé.
Il est donc intéressant de retenir que le cerveau ne se pose pas la question de savoir si nous sommes heureux ou non. Il veut juste que nous survivions.

Si nous ne faisons pas attention, notre système de survie reste trop souvent activé. Alors nous pouvons comprendre pourquoi de nombreuses personnes sont plus connectées au sentiment de peur que de joie.
Cette programmation ancestrale explique pourquoi nous avons du mal à atteindre un bien-être durable.

Il suffit de vivre au quotidien ou de repenser à un événement négatif, pour que notre cerveau réveille inconsciemment nos blessures enregistrées. Aussi les neurosciences nous montrent que chaque jour notre cerveau produit plus de 60000 ruminations.
Il est donc facile de réactiver des pensées douloureuses du passé, surtout si notre cerveau est programmé vers la peur et le danger.

De nombreuses personnes peuvent avoir la sensation d’être piégées par une cascade de pensées toxiques.
Attiré par la peur, notre cerveau peut facilement tourner en boucle sur des souvenirs traumatisants.
Aussi en répétant les événements douloureux du passé, le cerveau a plus de facilité à créer des anticipations négatives. Il projette inconsciemment des informations douloureuses du passé dans notre futur.
Un sentiment d’inquiétude s’installe progressivement. Le cerveau a pris l’habitude de répéter son mécanisme et nous n’avons pas trouvé de solutions pour échapper à ce processus.
Les sentiments douloureux sont alors fréquemment perceptibles. A ce stade, notre corps a tendance à somatiser. Il exprime son désaccord par une souffrance, pour nous faire réagir. La pression psychique et physique est si forte qu’elle peut nous faire tomber dans un sentiment de dépression.

Comment échapper à ce processus négatif ? Comment se libérer de la répétition négative de nos ruminations ?

Déjà il faut s’apercevoir que notre cerveau tourne en boucle les mêmes pensées toxiques. Il faut découvrir que les informations envoyées par notre « petite voix intérieure » viennent avant tout du passé. Prendre conscience que la négativité que nous entendons dans notre cerveau n’est pas de l’information du présent.
Ensuite il semble nécessaire de faire le deuil de nos souvenirs traumatisants, afin de se libérer des informations douloureuses qui se réactivent dans notre cerveau. Tout cela a pour objectif de lâcher le harcèlement du passé dans nos ruminations et par ce biais de de nous permettre de raisonner librement dans le présent.
Un champ important de thérapie existe pour vous aider à faire ce travail intérieur. Personnellement, j’ai trouvé que l’hypnose a cette capacité d’accélérer ce processus dans notre cerveau. Je pense que le lâcher-prise est une excellente technique pour avancer rapidement.
L’hypnothérapie semble être un excellent moyen de créer cet apprentissage.
En conclusion je dirais que les grands sportifs savent que le cerveau est programmé sur la peur et le manque de confiance. Mais ils nous prouvent que nous sommes libres de changer et d’évoluer.

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