Si vous lisez cet article, c’est probablement parce que vous ressentez un combat avec vous-même.
Ce combat peut prendre de multiples formes. Des sensations, des pressions, des démangeaisons, des troubles, des pensées répétitives, des angoisses, des peurs…etc…
Les deux dénominateurs communs sont la douleur ressentie et la répétition.
Il semble donc important si l’on souhaite guérir, de pousser une porte cachée dans notre psychisme, afin de résoudre cette douloureuse énigme.
Tout d’abord, Il faut préciser que l’on retrouve généralement deux grandes formes de combats intérieurs.
La première forme visible est souvent physique, c’est à dire que notre corps manifeste la souffrance.
La deuxième forme de ce combat intérieur est psychologique, notre souffrance vient alors de notre façon de penser.
Il est fréquent de voir que ces deux formes peuvent se mélanger. La souffrance est alors globale puisqu’elle agit à la fois sur notre corps et sur notre psychisme, pouvant provoquer une forme de dépression plus ou moins intense.
Ce dérèglement intérieur est souvent perçu par la personne souffrante comme étant un combat supplémentaire. Souvent la personne s’exprime en disant « je suis en combat pour retrouver mon équilibre » ou « je lutte contre ma souffrance »…
Prenons un peu de recul sur l’idée du combat. Sa définition permet de comprendre que cette notion existe uniquement par action de deux adversaires qui se battent.
Comment est il possible de se battre avec soi-même, si nous sommes une seule entité, une seule personne ? Pourtant la notion de combat impose que nous soyons minimum deux pour qu’il puisse exister.
Peut être que la source de notre souffrance provient justement de ce dédoublement de nous-même ?
Peut-être que notre discours intérieur n’est pas en adéquation avec ce que nous désirons être ?
Peut-être que sans le savoir, plus on crée le combat intérieur, plus on amplifie une forme de dissociation ?
Ou inversement, peut-être que plus on joue inconsciemment avec cette forme de dissociation, plus la douleur s’intensifie ? Peut-être que plus on oriente nos pensées dans la direction que l’on n’aime pas, plus on aggrave notre souffrance ?
Il est donc intéressant d’approfondir cette quête intérieure pour découvrir comment cette forme de dissociation agit en nous. Est ce que ce combat vient entre le moi du passé et le moi d’aujourd’hui ?
Est ce que c’est mon masculin intérieur qui se bat avec ma féminité ?
Est ce que c’est une lutte entre la partie inconsciente et la partie consciente de notre psychisme ?
Est ce qu’il y a un combat possible entre une vraie partie de moi qui se manifeste par ma confiance et une partie de moi diminuée, qui reste enraciné dans nos peurs du passé ?
Dans tous les cas, il semble nécessaire si l’on souhaite retrouver notre équilibre de pacifier notre guerre intérieure pour signer un nouvel accord entre notre physique et notre psychisme.
Tout ce chemin de guérison, nous amène peut-être à nous retrouver en une seule entité ?
Toute cette démarche intérieure, nous pousse peut-être à retrouver simplement notre vraie nature, notre vrai moi ?
Peut-être que notre souffrance à un sens ?
Peut-être que la douleur nous propose de lâcher des événements que nous n’avons pas accepté dans le passé ?
Peut-être même que certaines émotions sont restées inconsciemment bloquées dans notre corps ?
Peut-être qu’au lieu de nous dissocier, la souffrance nous pousse à nous ré-associer à nous-même ?
Peut-être que nous n’étions plus en accord avec nous-même et que cette douleur agit comme une remise en question nécessaire ?
Peut-être que nous avons perdu notre chemin de vie ou notre estime ?
Peux être que ce désordre intérieur nous amène à retrouver notre vrai moi ?
Peut-être que notre souffrance nous pousse à évoluer et à retrouver la vie que l’on aime ?
Peut-être que nous pouvons changer le regard que nous portons sur notre souffrance et la voir comme une nouvelle énergie qui nous pousse à changer, à évoluer, à se retrouver…
Peut-être que nous pouvons apprendre à lâcher prise avec notre idée du combat intérieur pour nous réconcilier ?
Dans tous les cas, il y a aujourd’hui une pléthore de techniques pour créer du bien-être. Nous devons juste accepter de prendre vraiment du temps pour nous et commencer par nous considérer, à nous respecter corps et âme.
Peux être que nous avons tout simplement oublié l’essentiel ? Nous aimer…
En activant cette prise de conscience et en mettant en œuvre des actions simples (souvent en lien avec la nature) nous pouvons lâcher l’idée du combat et créer notre changement en nous associant de nouveau à nous-même pour être une seule énergie positive.
L’expérience me prouve que c’est en libérant les événements que nous n’avions pas accepté et en acceptant de débloquer les émotions bloquées dans le passé que nous pouvons retrouver le calme dans notre discours intérieur.
Nous savons aujourd’hui que rien n’est figé et que tout est en mouvement. Il est nécessaire de commencer par changer notre regard et de retrouver l’espoir d’un mieux-être possible.
Il semble donc nécessaire de devoir trouver les moyens de pacifier nos ombres du passé, si nous souhaitons réveiller notre paix intérieure dans le présent.