« Les traumatismes dans la petite enfance peuvent créer dans les cellules des marques épigénétiques novices qui perturbent les mécanismes du stress. Des pratiques comme la méditation semblent à l’inverse réduire les effets délétères du stress… »
Voilà comment commence l’article du magazine : La recherche n*548.
Voici la suite « Chez les personnes qui pratiquent la méditation depuis longtemps, le vieillissement épigénétique diminue de manière significative… »
Cette lecture réveille l’optimisme. Le déterminisme dans lequel nous étions enfermés dans les années 2000 est maintenant renversé. En effet à cette période, tout le monde était persuadé que nos gènes étaient définitivement gravés dans notre chaîne ADN. Le discours de l’époque était plutôt fataliste, nous devions subir les empreintes négatives de nos gènes transmis et vraisemblablement attendre les maladies qui pouvaient en découler.
Aujourd’hui, Joël de Rosnay : Chercheur en épigénétique nous explique qu’autour de la chaîne d’ADN nous disposons d’un liquide ARN qui recrée en permanence nos gènes en fonction de quatre facteurs.
1 – La qualité de la nourriture
2- La qualité de l’activité du corps
3- La qualité de nos relations
4- La qualité de nos ruminations
Nous savons maintenant que nous pouvons inverser cette programmation négative. Nous avons la capacité de transformer notre génome dans la bonne direction par le choix de nos comportements sur ces quatre facteurs. Nous gérons librement l’énergie psychologique et physique de notre corps.
Pour créer cette harmonie, il semble nécessaire de désamorcer les traumatismes enregistrés.
L’hypnose associée à la thérapie vise à agir comme des méditations très ciblées. Ce travail intérieur a pour objectif de créer le lâcher prise avec les émotions négatives ancrées dans notre inconscient. C’est pour cela que l’hypnothérapeute pose beaucoup de questions en début de séance. Car l’hypnothérapie a pour objectif de travailler en profondeur sur les points sombres de notre histoire de vie, afin de permettre au cerveau de calmer le nombre de connections avec nos peurs profondes.
L’innocence et l’insouciance de notre enfance (notamment entre notre création et l’âge de 7 ans) ne nous a pas permis de mettre des mots, (des maux) sur les émotions ressentis. Avec le temps nous prenons conscience que certaines peurs réapparaissent tout simplement parce qu’elles n’y ont pas été ni comprises, ni acceptées et ni évacuées…
Aujourd’hui nous découvrons que les événements de notre vie ont une action sur le développement de nos gènes « les événements traumatisants altèrent le profil de méthylation de l’ADN » Mais la grande nouvelle est surtout de comprendre que nous avons la possibilité d’inverser la tendance par nos pensées, si nous le souhaitons vraiment. Je me permet de dire « vraiment », car de nombreuses personnes préfèrent s’identifier à leurs souffrances du passé, plutôt que de s’en libérer et de vivre davantage dans la présence du présent.
L’hypnose Humaniste et l’hypnose Ericksonienne visent naturellement à alléger la personne de ses souffrances du passé. Nous savons ou nous découvrons par l’observation de nos ressentis physiques et émotionnels, que nos douleurs n’ont finalement jamais été effacées de notre inconscient, sinon nous n’aurions jamais de peurs. Nous prenons un jour ou l’autre conscience que nous réactivons nos vieilles blessures profondes. Nous constatons alors les répétitions de nos gestes, de nos comportements et de nos pensées et nous subissons les limites créées par les peurs enregistrées dans notre inconscient.
N’oublions pas que cette partie cachée de nous a pour objectif de nous maintenir en vie par un enchaînement de multiples automatismes, mais aussi par l’idée de nous protéger de nos dossiers noirs par le refoulement intérieur. Nos souffrances du passé sont cachées sous forme d’information à l’intérieur de notre corps dans le but de nous protéger aussi. Car si notre cerveau se connectait en permanence sur les événements insupportables de notre passé, il est fort probable que nous ne pourrions pas vivre, car la souffrance serait trop forte et trop présente.
Comme nos événements négatifs du passé n’ont pas été évacués, ils continuent à agir en nous. Notre cerveau garde la peur cachée dans ces événements du passé comme une référence personnelle de l’intensité de l’émotion ressentie.
Chaque émotion vécue dans le présent est visiblement analysée par notre cerveau et celui-ci a l’habitude et la capacité de chercher et de réveiller les émotions vécues dans toute notre histoire de vie. Notre cerveau a besoin d’évaluer l’intensité de l’émotion vécue, il est habitué à comparer et à juger afin de calibrer l’intensité de l’émotion, car n’oubliez pas, notre inconscient est notre meilleur ami, il crée pour nous, nos propres protections de survie. En comparant, il réactive automatiquement les limites qui sont souvent la source de nos blocages. Ne sous-estimons pas la puissance de notre cerveau, avec 1 milliard de milliard de bits d’informations par seconde, notre cerveau a de quoi faire beaucoup plus que ce que nous croyons…
Nous découvrons tous les jours davantage que nous avons la capacité de créer et d’inverser les modifications génétiques en notre faveur. Nous disposons si nous le souhaitons d’un potentiel réversible qui nous permet d’harmoniser notre corps et nos pensées. Pour cela, il semble nécessaire de devoir pacifier les surfaces d’ombres enregistrées par notre corps, de calmer les colères cachées en nous.
Notre corps n’oublie jamais les empreintes gravées, mais nous savons maintenant que nous pouvons avancer pour les atténuer, afin de se libérer de nos peurs, de nos blocages conditionnés et des répétitions orchestrées par notre inconscient. Afin de pouvoir trouver des solutions pour harmoniser nos émotions.
« L’hypnose émerge comme étant la technique la plus fiable des médecines alternatives. Elle est celle qui a les résultats les plus convaincants et qui repose sur les bases scientifiques les plus solides ». Bontoux Rhumatologue – Membre de l’Académie de Médecine.