La répétition des pensées automatiques et l’hypnose

Les neurosciences ont mis en évidence l’hyperactivité de notre cerveau.
Ce dynamisme neuronal génère machinalement des pensées automatiques, phénomène tout à fait naturel, résultat d’une forte activité générée par le cerveau. Aussi est-il important de préciser que tout le monde subit ce type de pensées intrusives, mais que très peu de personnes en parlent, certaines personnes n’y prêtant d’ailleurs aucune attention. Toutefois, pour de nombreuses personnes, ce type de pensées peut devenir une véritable épreuve quand celles-ci sont extrêmement intrusives.

Ces pensées automatiques apparaissent spontanément dans notre esprit et vouloir les maitriser génère une augmentation obsessionnelle néfaste pour notre bien-être. L’accélération de ces pensées inutiles se fait juste par notre désir de vouloir les contrôler. Pour mieux comprendre ce phénomène, il est intéressant de savoir que la première fonction de notre cerveau est de répéter. Notre mental peut facilement automatiser des pensées automatiques et notre exaspération ne fait qu’amplifier ce rituel illogique.

Lorsque la répétition de ces pensées irrationnelles devient trop fréquente et qu’elle commence à provoquer de la peur ou de l’angoisse, il est possible de faire quelques séances d’hypnothérapie pour libérer cette pression psychique.

Mais comment mieux comprendre et reconnaître ce phénomène naturel ?

Il est possible de reconnaître les pensées automatiques négatives d’après trois facteurs. Elles sont en grande partie :
• Irrationnelles
• Anxiogènes
• Stressantes physiquement

Les pensées automatiques se glissent subrepticement dans notre esprit mais sont facilement reconnaissables. Elles favorisent des réponses immédiates qui nous transmettent le sentiment d’être diminué autant intérieurement que dans notre environnement. Elles provoquent des croyances limitantes auxquelles nous obéissons inconsciemment et nous donnent la sensation d’être séparé des autres et de nous-même. Elles conditionnent nos émotions et peuvent même influencer nos habitudes comportementales. En vivant des expériences douloureuses, notre cerveau imprime des peurs souvent inconscientes. Avec le temps, ces empreintes peuvent se réactiver sans que nous ayons conscience du lien de causalité.
Ce mécanisme psychique entraîne généralement des pensées négatives, qui nourrissent ainsi des comportements répétitifs inappropriés. Notre esprit tourne en rond dans une boucle qui nous semble sans fin. À ce stade, nous pouvons nous sentir enfermé dans un cercle vicieux qui génère des émotions douloureuses. Nous pouvons facilement nous sentir emprisonné dans un schéma de pensées qui provoque des tensions stressantes autant dans notre esprit (peurs) que dans notre corps (pressions).

Le neurologue Alain Prochiant explique ce phénomène de cette façon :

« Ce n’est pas le cerveau qui génère la pensée, mais c’est bien la pensée qui génère le cerveau. »

Autrement dit, plus nous prêtons attention aux pensées automatiques négatives, plus nous apprenons à notre cerveau à répéter la peur.

La répétition des schémas limitants peut venir des expériences douloureuses de l’enfance. Mais nos croyances négatives peuvent aussi provenir de notre éducation ou des valeurs qui nous ont été inculquées, des schémas comportementaux déjà ancrés dans notre famille. Dans tous les cas, il est facile d’observer qu’elles influent automatiquement sur nos émotions, mais aussi sur notre perception de nous-mêmes, des autres, sur notre vision du monde.

Sans vouloir généraliser, on peut détecter ces pensées puisqu’elles génèrent automatiquement :

• un sentiment de mal-être très personnel

• une diminution de l’estime

• des peurs majoritairement irrationnelles

• des comportement sans logiques

• un sentiment de séparation ou d’abandon

• une pression physique

• un doute sur l’état mental

• le sentiment d’être limité

• une incapacité à vivre l’instant présent

• des anticipations négatives obsessionnelles

• la sensation de ne plus contrôler

• un sentiment de culpabilité

• un trop plein d’anxiété

Chez certaines personnes, l’accélération des pensées automatiques peut provoquer une obsession sur des pensées de mort ou de folie.

Les pensées intrusives peuvent facilement devenir oppressantes. Elles agissent comme une illusion autant obsédante qu’incontrôlable. L’accélération de ces pensées automatiques peut facilement faire douter de son état psychique et amplifier machinalement l’anxiété.

Il est important de préciser que ces pensées et comportements automatiques apparaissent généralement à la personne comme étant absurdes. C’est pourquoi il est souvent difficile d’en parler et d’expliquer ce phénomène, puisque ces pensées n’ont aucune logique et aucun sens véritable.

Pourtant la plupart des personnes les supportent inconsciemment et la souffrance perdure silencieusement dans la répétition de ces schémas neuronaux. La personne vit alors avec un stress récurrent et inutile. Elle supporte cette tension irrationnelle sans savoir qu’il est possible de travailler sur ce sujet et même de libérer ces schémas de pensées nuisibles et automatiques qui polluent la vie.

Mais comment mieux comprendre et reconnaitre ce phénomène naturel ?

Il est possible de reconnaitre les pensées automatiques négatives d’après trois facteurs. Elles sont en grande partie :
• Irrationnelles
• Anxiogènes
• Stressantes physiquement

Les pensées automatiques se glissent subrepticement dans notre esprit mais sont facilement reconnaissables. Elles favorisent des réponses immédiates qui nous transmettent le sentiment d’être diminué autant intérieurement que dans notre environnement. Elles provoquent des croyances limitantes auxquelles nous obéissons inconsciemment et nous donnent la sensation d’être séparé des autres et de nous-même. Elles conditionnent nos émotions et peuvent même influencer nos habitudes comportementales. En vivant des expériences douloureuses, notre cerveau imprime des peurs souvent inconscientes. Avec le temps, ces empreintes peuvent se réactiver sans que nous ayons conscience du lien de causalité.
Ce mécanisme psychique entraine généralement des pensées négatives, qui nourrissent ainsi des comportements répétitifs inappropriés. Notre esprit tourne en rond dans une boucle qui nous semble sans fin. À ce stade, nous pouvons nous sentir enfermé dans un cercle vicieux qui génère des émotions douloureuses. Nous pouvons facilement nous sentir emprisonné dans un schéma de pensées qui provoque des tensions stressantes autant dans notre esprit (peurs) que dans notre corps (pressions).

Il est fréquent de subir ce phénomène sans pouvoir l’exprimer, pourtant il est essentiel, si l’on souhaite vivre sereinement, d’aborder le sujet de ces pensées automatiques, puisqu’elles perturbent inutilement notre quotidien. Il est fort heureusement possible de travailler sur ces schémas de pensées toxiques et de les faire évoluer. C’est le travail de l’hypnothérapeute que d’accueillir le harcèlement subi par la répétition de ces pensées ou de ces comportements intrusifs.

Mais pour se libérer d’un cercle vicieux, il semble nécessaire d’identifier les émotions douloureuses et les croyances limitantes auxquelles nous obéissons automatiquement. En hypnothérapie, nous parlons plutôt des manifestations présentes que de l’analyse du passé généralement douloureux. Nous faisons l’apprentissage du lâcher prise pour activer le détachement des pensées et des comportements automatiques qui continuaient douloureusement à se répéter. C’est une forme de thérapie brève qui se manifeste surtout dans l’instant présent. Généralement, trois séances à un mois d’intervalle suffisent pour estomper ce phénomène contre productif.

Il est naturellement possible de travailler de différentes manières pour dissoudre l’influence de ce cercle vicieux. Mais hypnose est aujourd’hui reconnue pour être une technique puissante qui permet d’activer l’allègement de cette pression psychique, physique, émotionnelle et comportementale.