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6 – Pourquoi ce discours intérieur devient-il de plus en plus présent en nous ?

Déjà, observons les enfants : si leurs messages intérieurs sont présents, ce discours est plutôt positif. Les enfants se trouvent stimulés par leurs nouvelles expériences, ils n’ont normalement pas encore développé de peurs spécifiques tant qu’ils n’ont pas vécu de situation douloureuse et négative. Ils testent régulièrement leurs propres limites physiques, afin de voir jusqu’où ils peuvent aller. Ils expérimentent dans un premier temps leur corps, puis plus tard leur mental. Tous les enfants se découvrent au travers des expériences et des événements de leur vie. Puis petit à petit, nous créons nos propres limites et nous validons nos peurs en fonction des évènements que nous rencontrons. Une partie cachée de nous, s’attache, puis s’identifie alors aux évènements, jusqu’au point d’incarner ces souffrances dans notre vie.

Plus tard, vers l’adolescence, nous avons choisi et fixé nos traits de caractère, nous les avons validés en fonction des situations vécues ainsi qu’en fonction de nos choix personnels pour définir notre identité, notre personnalité, nos propres croyances personnelles : je suis comme ceci, je suis comme cela…

En validant notre identité, nous créons inconsciemment nos propres blocages et donc nos peurs. Cette acceptation intérieure est chargée de négativité, nous nous identifions inconsciemment à nos souffrances. Comme la plupart de nos peurs renferment des émotions bloquées, nous fuyons inconsciemment une partie de nous même. Il est naturel de voir qu’avec le temps, nos peurs restent toujours cachées en nous. Aussi avec le temps, nos émotions bloquées s’amplifient. Elles se développent toutes seules en nous, tout simplement parce que nous avons peur d’en parler, nous avons peur de les observer. Plus nous avons peur, plus nous fuyons l’émotion bloquée en nous, plus elle se manifeste à nous.

En fixant notre attention inconsciente sur cette émotion négative, nous finissons souvent par recréer cette émotion, comme des aimants qui se repoussent ou s’attirent.

Certains événements de vie vont nous rappeler que ces peurs cachées existent toujours en nous. Notre petite voix intérieure va répéter une fois de plus notre mécanisme automatique, afin de fuir l’émotion négative cachée à l’intérieur de cette peur.

Effectivement, si la personne fait la politique de l’autruche sur sa propre peur et donc sur son émotion bloquée, elle va pouvoir constater, qu’elle amplifie sa souffrance toute seule. Le processus est parfois si bien caché, que la personne souffrante ne voit pas ou n’entend pas la source de sa propre souffrance.

Il y a plus fort que vos peurs, il y a la peur de vos peurs.

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En hypnothérapie, nous travaillions sur la gestion des émotions négatives. L’hypnothérapeute vise à aider la personne souffrante à se libérer de ses blocages.

 

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